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Syndrome des Jambes Sans Repos

5 sep. 2025
<h1> Syndrome des Jambes Sans Repos</h1>


Vous sentez vos jambes s'agiter sans raison, en particulier le soir ou la nuit ? Vous ressentez des picotements, ainsi qu’une envie irrépressible de bouger les jambes ? Vous souffrez peut-être du syndrome des jambes sans repos (SJSR), communément appelé « impatiences » ou encore “syndrome d'impatiences musculaires d'éveil”. Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), souvent méconnu mais douloureusement ressenti, affecte fréquemment les adultes. Souvent bénin, ce trouble peut néanmoins perturber le sommeil, la qualité et le confort de la vie quotidienne. Heureusement, des solutions existent pour soulager ces sensations. Découvrez les causes possibles, les symptômes qui alertent et les solutions naturelles efficaces ainsi que des conseils utiles pour retrouver du confort au quotidien.




Comprendre le syndrome des jambes sans repos


Définition du SJSR



Le SJSR est un trouble neurologique caractérisé par des sensations d'inconfort dans les jambes, qui apparaissent au repos et s'apaisent dès la mise en mouvement. Contrairement à une douleur classique, ces perceptions ne sont pas constantes et se manifestent surtout en position assise ou allongée, notamment en soirée ou durant la nuit.
Le SJSR apparaît principalement à l’âge adulte et concerne surtout les femmes. Sa prévalence est de 5 à 15 % dans la population générale et s'accroît avec l'âge.




Quels sont les symptômes des impatiences ?


Le SJSR se manifeste par un besoin impérieux de bouger les jambes. Ce symptôme est souvent accompagné de sensations décrites comme des picotements, des fourmillements, des tiraillements, voire des brûlures ou des décharges électriques. Ces sensations surviennent principalement au repos et sont prédominantes le soir ou la nuit. Celles-ci génèrent donc des difficultés d'endormissement ou des réveils nocturnes ; perturbant le sommeil et entraînant une fatigue chronique.




Quelles sont les causes des jambes sans repos ?


Le SJSR a des causes multiples — souvent intriquées — mêlant terrain neurologique, facteurs environnementaux ou nutritionnels.
La cause principale, qui est le cœur du problème, est le dérèglement du système dopaminergique (une zone du cerveau impliquée dans le mouvement). Le SJSR est considéré comme un trouble neurologique lié à une altération de la transmission de la dopamine dans le cerveau, notamment dans les circuits qui régulent le mouvement. La dopamine est un neurotransmetteur impliqué dans la motricité fine, et un déficit fonctionnel de celle-ci entraîne une excitation anormale des membres au repos.
Ce trouble est souvent plus marqué en soirée, car les taux de dopamine chutent naturellement.



Plusieurs autres facteurs peuvent être en cause, tels que :


● Des facteurs génétiques. Des études scientifiques ont démontré qu’une forme familiale du SJSR existe : ainsi, plus de 60 % des patients rapportent des antécédents familiaux. Pour étayer cette cause, plusieurs gènes (notamment BTBD9, MEIS1) ont été identifiés comme associés au développement de cette affection.

● Une carence en fer, magnésium, folates (vitamine B9) et/ou vitamine B12.

Un déficit en fer, même modéré, peut aggraver ou déclencher les symptômes. En effet, le fer est un élément indispensable à la synthèse de dopamine, d'où son rôle critique dans le SJSR. À noter que les bilans sanguins classiques (ferritine, VS, CRP) peuvent être normaux en cas de carence cérébrale.
D’autre part, le magnésium joue un rôle dans la conduction neuromusculaire : sa carence favorise donc les contractures, spasmes et impatiences.
Enfin, les vitamines B, notamment B9 et B12, participent à la myélinisation et à la transmission nerveuse, du système nerveux jusqu’aux muscles.

● Prise de certains médicaments. Certains traitements peuvent déclencher ou majorer les symptômes. Citons pour exemple les antidépresseurs, les neuroleptiques, les antihistaminiques …

● Maladies neurologiques ou métaboliques associées

Certaines co-pathologies chroniques peuvent être directement liées au SJSR par leur physiopathologie. A savoir, la maladie de Parkinson (parente du SJSR par son déficit dopaminergique), l’insuffisance rénale chronique (accumulation de toxines), le diabète (neuropathie périphérique) ou la sclérose en plaques (atteinte des voies nerveuses).

● Facteurs aggravants et hygiène de vie

Certains facteurs de la vie quotidienne influencent l’installation du SJSR, comme par exemple :

- la consommation de caféine, d’alcool, de tabac, des irritants du système nerveux

- la sédentarité ou, à l’inverse, l’activité physique excessive en fin de journée

- la privation de sommeil, ou des horaires de coucher / lever irréguliers

- le stress, l’anxiété ou la fatigue nerveuse, à l’origine de carences et de déséquilibre dans la synthèse de dopamine.

● Grossesse ou ménopause. Le SJSR est fréquent chez la femme enceinte, surtout au 3ᵉ trimestre, et il disparaît généralement après l'accouchement. Ceci est lié à des carences en fer et à des modifications hormonales survenant au cours de la période de grossesse.



Comment soulager naturellement les impatiences ?


Pour atténuer les effets du SJSR, diverses approche naturelles et respectueuses de l’organisme sont recommandées :



L’aromathérapie pour soulager les impatiences dans les jambes



● L'huile essentielle de Lavande vraie

L'huile essentielle de Lavande vraie est reconnue pour ses propriétés relaxantes et sédatives. Ces propriétés favorisent un sommeil réparateur en diminuant la tonicité musculaire et donc l'agitation des jambes.

● L'huile essentielle de Menthe Poivrée

De son côté, l'huile essentielle de Menthe Poivrée, grâce à ses propriétés antalgiques et anesthésiantes à effet immédiat, soulage efficacement les douleurs associées au SJSR. De plus, le menthol qu’elle contient apporte un effet rafraîchissant qui apaise instantanément la sensation de chaleur souvent décrite par les personnes atteintes.



La spiruline : riche en nutriments essentiels


Chez les personnes souffrant de SJSR, la spiruline, sous forme de complément alimentaire, s’avère un complément très utile. La spiruline est une micro-algue très riche en nutriments, et notamment en fer, magnésium et vitamines du groupe B, peut aider à compenser les carences nutritionnelles potentiellement associées au SJSR, contribuant ainsi à réduire les symptômes.



Massage ou pressothérapie douce


Le massage ciblé des jambes avec des produits de soins spécialisés est une étape complémentaire incontournable afin de détendre les muscles et réduire l'inconfort. Citons pour exemple le Gel Cryo Intense Jambes Légères et l’Huile de Massage Bio Jambes Légères 50ml COSMOS ORGANIC. Largement validés par nos clients, ce sont des alliés efficaces de la prise en charge du SJSR. Le premier, enrichi en menthol, arnica, et extraits de plantes comme le Ginkgo biloba et la Vigne rouge ; offre un effet froid apaisant immédiat, tout en favorisant une meilleure circulation. Idéal pour soulager les jambes lourdes, stressées et favoriser une meilleure circulation. Le second, conçu pour la récupération musculaire, combine de l’arnica et des huiles essentielles à visée musculaire, qui soulagent les membres fatigués après l'effort ou une longue journée.



Mesures d’hygiène de vie


En complément des approches spécifiques, quelques ajustements simples du quotidien peuvent faire une grande différence :



● Pratiquer une activité physique : Pratiquer régulièrement une activité physique modérée peut réduire les symptômes du SJSR. Ainsi, une marche quotidienne, des étirements doux, ou du yoga peuvent améliorer la circulation sanguine et améliorer le confort global.


● Veiller à une bonne hygiène de sommeil : Adopter une routine de sommeil optimale et relaxante peut contribuer à minimiser les symptômes nocturnes du SJSR : heure de coucher, diffusion de la Synergie Relaxante Bio 30ml COSMOS CERTIFIED dans la chambre à coucher, séance de méditation vespérale, suppression des écrans 1 heure avant le coucher …. sont autant de gestes contribuant à un sommeil sain et serein.


● Limitez la consommation de café, d’alcool et de tabac.


● Privilégiez les bains chauds, si possible additionnés du produit de soin dédié au bien-être des jambes : le Bain aux Algues Jambes Légères - Vigne rouge, Ginkgo Biloba - 250 ml, ou les douches alternées (chaud/froid). Préférez ces derniers le soir, 30 minutes à 1 heure avant le coucher, pour mieux préparer au sommeil et détendre au maximum vos jambes au moment où les symptômes sont plus intenses.



● Tournez-vous vers les tisanes relaxantes : valériane, passiflore, verveine. Et pourquoi pas tenter les infusions de fleurs de chanvre ou CBD ? Notre Super Skunk – 5g favorise la détente à la fois du corps et de l’esprit. Idéale en cas de SJSR !




En conclusion



Les impatiences dans les jambes ne sont pas une fatalité. En effet, le SJSR peut être une source significative de détresse pour ceux qui en souffrent, mais des solutions efficaces existent. En identifiant les causes et en adoptant quelques gestes simples, vous pouvez réduire significativement l'inconfort ressenti. N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou votre masseur-kinésithérapeuthe pour trouver les solutions les mieux adaptées à votre situation.



Bibliographie



● RecoMédicales, Syndrome des jambes sans repos — recommandations, 2024.

● ScienceDirect, Le syndrome des jambes sans repos — Revue médicale.

● Climsom Blog, Syndrome des jambes sans repos : quand les impatiences épuisent

● MedMassager, Massage du syndrome des jambes sans repos : 7 conseils pratiques

● Vidal, Comment réagir en cas de jambes sans repos : conseils d’auto-massage, d’étirement, et de mobilité.

● Medicover Hospitals, Remèdes efficaces contre le syndrome des jambes sans repos

● AMS Clinic, La physiothérapie pour le syndrome des jambes sans repos (SJSR)

● Physiotherapie Berlin Mitte, Syndrome des jambes sans repos : comment retrouver le calme de vos jambes ?

● YouTube : Syndrome des jambes sans repos (impatience) : avis kiné

● Société Française de Neurologie (SFN). Le syndrome des jambes sans repos : aspects cliniques et thérapeutiques. Revue Neurologique, 2018.

● Allen RP, Picchietti DL, et al. (2014). Critères diagnostiques actualisés du syndrome des jambes sans repos (Willis-Ekbom) selon le groupe IRLSSG. Sleep Medicine, 15(8), 860–873.

● Aukerman MM et al. (2006). Exercice physique et SJSR : effet d’un programme d’entraînement modéré. Journal of Clinical Sleep Medicine, 2(3), 234–239.

● Paulus W et Trenkwalder C. (2006). Traitements non médicamenteux du SJSR. European Journal of Neurology, 13(10), 1029–1038.

● Baudoin, L. (2019). Prise en charge non médicamenteuse du syndrome des jambes sans repos : place de la kinésithérapie — Mémoire de fin d’étude en kinésithérapie, IFMK Lyon.









 
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